Dans ce récit personnel, je partage ma transformation inattendue vers un mode de vie vegan. Une prise de conscience soudaine a éclairé ma vision sur la consommation de viande, modifiant à jamais mes préférences alimentaires. Cela a débuté avec un événement marquant, symbolisé par un retentissant « meuuuh » dans mon assiette. Dès lors, mes envies de viande se sont estompées, laissant place à une nouvelle appréciation des saveurs végétales.
Un Éveil Inattendu :
Je vous l’assure, ça peut arriver à n’importe qui. D’une manière plutôt inattendue d’ailleurs. Un de ces jours, sans prévenir. Une idée vous traverse l’esprit et tout devient clair. Voilà comment cela a débuté pour moi.
C’est ce retentissant « meuuuh » dans mon assiette qui a marqué le début de la fin de mes envies de dévorer de tendres petits agneaux et de petits poulets dodus. À partir de là, tout prend une toute nouvelle saveur !
Vous savez comment c’est après une journée de ski bien épuisant. L’estomac s’embrase et envoie des signaux enjoués aux papilles. On aurait presque envie de dévorer un lion
D’ailleurs, pourquoi donc les supermarchés ne proposent-ils pas de gigots de lion en rayon ? Probablement une question d’éthique !
Pas vegan du tout!
Arrive enfin le moment tant attendu du repas. Face à cette assiette débordante de protéines d’ailleurs, bien entendu accompagnées de leur escorte végétale. À ce moment précis, une soudaine illumination et une vague de rage me traversent. Alors, je proclame haut et fort mes pensées :
‘’Mes amis, avez-vous conscience que dans nos assiettes gisent les vestiges d’une vie passée ? Jadis, cette créature vivait, et aujourd’hui, la voilà, servie sur notre table. »Et j’ai fondu en larmes. Je ne pouvais plus planter mon couteau dans cette Bête. Je ne voulais plus manger. Le drame!
Bien entendu, jamais auparavant la question des animaux dans nos assiettes n’avait effleuré mon esprit, malgré le fait que mon cher père soit végétarien depuis toujours Je l’ai même souvent traité de Chiant et de Pas fun.
Je crois que je vais arrêter la viande
Le cerveau humain, un chef-d’œuvre ! Ce dîner dramatique, je l’avais totalement évacué de ma mémoire. Puis, quelques semaines plus tard, me voici dans un restaurant chinois, face à cette vitrine qui Ressemble davantage à un cimetière de poulets, vaches et cochons. (Bien entendu, les cochons d’Inde ne font pas partie du menu. On ne va quand même pas dévorer ces petites boules de poils adorables !)
Ah, c’est tellement tentant ! Mais sérieusement, devrais-je vraiment continuer à manger de la viande ? Enfin bon, après tout, je ne suis pas la CEO de l’abattoir ! Ce n’est pas moi qui ai envoyé ces pauvres bêtes au paradis des animaux !
Ce jour mémorable où mon amie Vanessa, qui est loin d’être une fervente adepte du mode de vie vegan, a cru bon de me présenter « Faut-il manger les animaux ? » de Jonathan Safran Foer. Je ne l’oublierai pas ce week-end, complètement plongée dans cette lecture qui m’a définitivement convaincue que dorénavant j’organiserai quotidiennement des funérailles pour des grains de riz, salsifis, pastèques, courgettes, carottes, pleurotes, et frites, bien sûr !